La Zone de libre-échange continentale africaine fait de l'Afrique le plus grand marché unique du monde après l'opérationnalisation du régime du marché unique africain. Cela répond aux aspirations de l'Agenda 2063 et à la vision d'une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens pour garantir un développement inclusif et durable.
Concentrer l'attention sur l'avenir du travail et l'adoption de technologies disruptives par l'application effective de l'internet des objets (loTs), de l'intelligence artificielle (IA) et du big data.
La quatrième révolution industrielle et l'avenir du monde changent effectivement la façon dont les gens travaillent. La jeunesse africaine doit commencer à se familiariser avec ces tendances émergentes, les nouvelles technologies, le big data et l'internet des objets (loTs).
La pandémie de covid-19 est un test clair de l'avenir du travail et une preuve de la puissance des technologies disruptives.
Malheureusement, de nombreux pays d'Afrique ont été exposés à une faillite flagrante en matière d'infrastructure technologique et de savoir-faire technique. L'Union panafricaine de la jeunesse plaide pour des investissements massifs dans les infrastructures technologiques sur tout le continent.
L'objectif de l'UPJ est d'éduquer et de former les jeunes pour qu'ils comprennent les tendances changeantes et l'impact de l'avenir du travail.
L'UPJ conçoit et développe le plaidoyer et l'engagement des jeunes en faveur de la jeunesse, de la terre et du développement agricole.
L'avenir de la jeunesse et de la prospérité économique de l'Afrique repose sur des régimes judicieux et efficaces de redistribution des terres, sur la gouvernance foncière et sur la mise en œuvre efficace de la politique foncière, dans le but de mettre fin au chômage, aux conflits, à la sécurité alimentaire et, en définitive, d'améliorer la qualité de vie.
La terre est la ressource productive la plus stratégique, la clé de la réduction de la pauvreté et de l'inclusion économique des jeunes en Afrique. La seule façon de garantir le développement durable, la transformation économique, la fin de la pauvreté et l'éradication de la faim est d'aborder les questions d'inclusion et de propriété foncière.
Si cette ressource productive est bien distribuée et régulée, l'UPJ réalisera les aspirations de l'Agenda 2063 et des ODD et améliorera la qualité de vie, sortant la majorité de l'Afrique de la pauvreté et du dénuement.
L'Union panafricaine de la jeunesse et d'autres organisations de jeunesse doivent jouer un rôle majeur pour intensifier la mise en œuvre de l'Initiative pour une politique foncière africaine et amplifier la voix des jeunes en tant que groupe démographique le plus vital pour garantir l'Afrique que nous voulons.
Nous devons exploiter nos dividendes démographiques et libérer notre continent.
L'avenir de la prospérité et de la sécurité humaine en Afrique passe par la transformation et la commercialisation d'un secteur agricole solide. Environ 60 % des terres arables du monde se trouvent en Afrique et elles représentent un potentiel d'investissement de plusieurs milliards de dollars dont les jeunes doivent tirer parti.
L'Afrique importe une quantité durable de ses besoins alimentaires, même si elle possède la majorité des terres arables du monde et une proportion importante de plans d'eau. L'Afrique ne peut atteindre un développement socio-économique significatif sans un investissement massif dans l'agriculture, qui est un moteur essentiel du développement économique. Il s'agit d'un domaine où les jeunes Africains ont de grandes chances de sortir de la pauvreté, de la faim et du dénuement.
L'objectif de l'Union panafricaine de la jeunesse est de fournir un soutien technique et financier, grâce à un effort bien coordonné pour mobiliser les diverses sources de financement et les partenaires de développement disponibles pour le développement agricole mondial et la réduction de la pauvreté.
Parmi les partenaires potentiels de l'Union panafricaine de la jeunesse, citons l'Union africaine, la Commission économique pour l'Afrique (CEA), le Fonds international de développement agricole (FIDA), l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la Coalition internationale pour l'accès à la terre (ILC), etc.
Environ 70 % de la main-d'œuvre africaine est employée dans l'agriculture, mais l'Afrique a le taux de pauvreté des travailleurs le plus élevé au monde, soit environ 40 %.
Il faudra donc donner aux jeunes les moyens d'agir et les doter de compétences logistiques, technologiques et autres pour améliorer la chaîne de valeur agricole et, au final, contribuer de manière significative à la construction d'un continent prospère et autosuffisant. La participation active des jeunes à l'agriculture garantira la sécurité alimentaire, créera des emplois durables et améliorera la qualité de vie de millions de familles.
Notre rôle en tant que jeunes est de contribuer de manière constructive à relever les défis auxquels notre continent est confronté, et l'Union panafricaine de la jeunesse s'engage à diriger les forces terrestres de notre jeunesse démographique pour s'acquitter de ce devoir solennel.
Nous devons exploiter nos dividendes démographiques et libérer notre continent.
La Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA) offre au continent une grande opportunité d'optimiser notre commerce intra-africain et notre avantage comparatif au profit de nos citoyens. L'Union panafricaine de la jeunesse s'engage à mener un processus intégré de sensibilisation, d'éducation et de plaidoyer pour garantir que les jeunes comprennent le régime de l'AfCFTA et les opportunités qu'il offre, tout en tenant les Etats et les dirigeants responsables de l'harmonisation efficace des politiques et des cadres.
L'Union panafricaine de la jeunesse a l'intention d'impliquer les agences responsables de la mise en œuvre et de l'opérationnalisation du libre-échange africain et d'autres experts afin de fournir des ressources techniques vitales aux jeunes pour qu'ils soient prêts à saisir les opportunités que présente le marché unique.
L'Union panafricaine de la jeunesse va promouvoir la création de plates-formes B2B en tant qu'accélérateur pour l'opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine et intégrer les jeunes et les start-ups dans l'espace commercial africain.
Cela favorisera l'application efficace de la technologie et offrira aux jeunes la possibilité d'optimiser le potentiel de l'espace numérique grâce à l'efficacité de la jeunesse, des marchés en ligne, du big data et d'autres technologies destructrices.
La plateforme B2B facilitera également le lien entre les fournisseurs et les clients et intensifier le commerce intra-africain afin de garantir l'employabilité et l'inclusion des jeunes dans les sphères économiques du continent.